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Le patrimoine

L'église situé au coeur du village

L'église St Ferréol (XII°-XIX°)

Portail du XIII° et tour du chevet 1837

Eglise d'origine du XII°, détruite et rebâtie au XVI°, elle fut encore détruite sous la réforme, qui n'épargna que le clocher.

Une autre église du XVII° fut remplacée au XIX° par l'actuelle, de style néo-gothique, avec un choeur à sept pans et une rosace à sept branches en façade ouest ?


Le tracé de l'ancienne voie ferrée de Lavaurette

La gare

 En 1900, le Syndicat de la chapellerie souhaite obtenir une ligne de chemin de fer de Caussade à Caylus. En 1910, la locomotive siffle enfin à la gare de Lavaurette !

Sur la vue aérienne de 1948, on peut voir le tracé de la voie de chemin de fer.

  • La gare de Lavaurette

Le Presbytère

L'ancien Presbytère ayant été vendu en 1795, la municipalité loua une maison pour le prêtre desservant la paroisse.

Puis l'ancien Presbytère sera acquis vers 1853, la municipalité envisageait d'y installer l'école et la mairie. Une lettre du préfet lui demande, en 1854, de rendre à l'ancien Presbytère sa destination primitive, ce qui sera fait vers 1856-57, après réparations au bâtiment.

L'ancien Presbytère était appuyé à la façade de l'église, il fut démoli en 1897 dégageant l'entrée actuelle qui était alors condamnée et remplacée par une porte donnant sur le cimetière, dans la deuxième chapelle de droite. Une allée partait de cette porte, traversait le cimetière et aboutissait à la route par un escalier de quelques marches.

Le Presbytère actuel fut construit la même année à l'aide de fonds recueillis grâce à une souscription ouverte par Monsieur l'Abbé DUCLOS, curé de Lavaurette.

La municipalité fournit le terrain et les pierres de l'ancien Presbytère, le portail de l'ancienne construction, non réutilisé, sera vendu aux enchères en 1918.


L'ancienne Maison commune

Les archives existantes des XVII° et XVIII° siècles ne signalent pas de maison commune dans le village. Les petits villages en possédaient rarement avant la fin du XVIII°.

Les réunions publiques avaient lieu sur la place, à côté de l'église. Toutefois, une salle d'archives et du greffe a pu exister.

De 1790 à 1799, l'église a dû servir de "maison du culte" et de "maison commune".

Vers 1800, l'église est rendue au service exclusif du culte catholique et la municipalité loue une maison commune ou mairie. L'ancienne sacristie a pu être utilisée quelques temps à cet effet vers 1812.

A la même époque, la municipalité loue également une maison pour le prêtre desservant la paroisse, l'ancien presbytère ayant été vendu en 1795.

En 1821, une maison ouvrant sur la place, avec jardin derrière, est achetée au sieur FRAUCIEL. C'était le bâtiment de l'ancienne mairie.

Ce bâtiment comprenait alors une maison d'habitation et une grange. Des travaux importants sont entrepris : une partie est amenagée en maison commune, une salle au premier étage servant de mairie, une au rez-de-chaussée qui servira de classe vers 1850. Ecole et mairie resteront une centaine d'années dans ce lieu.

Le reste du bâtiment, sérieusement remanié, servira de presbytère.

En 1955, l'ancienne Mairie - école fut transformée en Salle de Mairie et Salle des Fêtes. Le premier étage fut supprimé, on suréleva le rez-de-chaussée et on refit entièrement la façade sur la rue, des fenêtres du premier étage de l'ancien bâtiment existent encore côté jardin.


L'escola

L'Escola

En 1954-1955, on construisit une école neuve avec logement des enseignants au premier étage.

L'ancien moulin à vent de Pech Lugan fut alors démoli et la pierre utilisée dans la nouvelle construction.


Le château

Le château, dont la construction primitive doit remonter au Moyen-Age, a du être remanié plusieurs fois et il n'a plus aujourd'hui aucun des aspects caractéristiques de cette époque.

Peut-être les murs de plus d'un mètre d'épaisseur et les voûtes du rez-de-chaussée en conservent-ils quelques vestiges.

Il fut sans doute refait après la guerre de Cent ans, au cours de laquelle il avait été pris par les "Anglais".

Au XVII° siècle, lorsque les MARSA s'y installent, on peut supposer qu'il subit de nouvelles transformations.(Chapelle vers 1675 et sans doute aussi réfection de l'étage).

Le château et les terres en dépendant sont mis en ventre le 19 Avril 1804, sur poursuites en expropriation dirigées contre Madame Marguerite Aurore MAURY de CAYROU, veuve de GUINTRAND.

Le 11 Avril 1805, la propriété de Saillac et la plus grande partie du château (corps de logis) sont achetés par Maître VAISSE, notaire de Septfonds. Le reste du château et un jardin sont acquis par Monsieur François FORT, maire de Lavaurette.

Le corps de logis comprend deux grandes salles voûtées au rez-de-chaussée et trois grandes pièces au premier étage desservi par un escalier à vis logé dans la tour Ouest.

Cette tour a certainement été modifiée dans sa partie supérieure. Elle devait être plus haute et sans doute coiffée d'un toit en poivrière et non à deux pentes comme il est actuellement.

Vers 1825, le corps de logis est partagé entre deux propriétaires et il y en a un troisième pour la "chapelle" (cadastre de 1829).

La partie du château, côté chapelle, fut revendue par François FORT à Alexandre SOL vers 1820. Cette partie fut transformée en habitation, peut-être surélevée d'un étage après démolition de la voûte de la chapelle, les murs du rez-de-chaussée ont plus d'un mètre d'épaisseur et ceux de l'étage, 0.50 mètre seulement.

Au début du siècle, la tour Est du château, à l'angle de la chapelle, fut démolie par le propriétaire de l'époque et les pierres remployées dans la construction d'une grange.

A proximité se trouve le vallon de St Symphorien

Ancien prieuré du XV°. Le cimetière,à quelques pas, préserve le calme à l'intérieur de son enclos de pierres sèches et de buis taillés. 

Une source aux vertus curatives jaillit entre le prieuré et le cimetière. Un bassin en pierre appareillé recueille ses eaux avant qu'elles ne rejoignent la rivière guidées par un petit canal et interrompues un instant par un plan d'eau.

L'église de St Symphorien

Cette église de la fin du XV° se situe dans une comble isolée. Elle possède un portail décoré de moulurations, abrité par un porche.

Le clocher mur triangulaire à trois baies est agrémenté de deux petits pinacles. Cette église a la particularité de se situer sur deux communes.

L'ensemble du site mérite une visite incontournable !

  • L'église et le presbytère de Saint Symphorien

Site NATURA 2000

Natura 2000

Au Sud de la commune, sur les terrains du Causse, se trouvent quelques hectares en NATURA 2000 dont l'objectif vise à la conservation des milieux remarquables qui abritent des espèces végétales ou animales d'un intérêt notable.

Qu'est ce que Natura 2000 ?

Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels qui vise à préserver des habitats naturels et des espèces animales et végétales en danger de disparition ou devenus rares à l'échelle européenne ou représentatifs de certaines régions de l'Union Européenne.

Le but de la démarche Natura 2000 est de trouver un équilibre entre les activités humaines et la conservation des habitats et des espèces. Sur chaque site du réseau Natura 2000, des mesures de gestion garantissant la préservation des habitats et des espèces doivent être préconisées, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales.

Le "Causse de Gaussou"et sites proches :
  • Superficie : 160 ha.
  • Communes concernées : Lavaurette, Caylus et Puylaroque.
  • Intérêt : Le site comprend des petits causses, en bordure du plateau du Quercy Blanc, occupés par d'anciens parcours de pâturage extensif où subsistent encore de nombreuses pelouses sèches. Une partie de la vallée de Sietges constituée de prairies humides et de petites falaises calcaires d'un fort intérêt patrimonial. Cet ensemble constitue le site à orchidées le plus intéressant de Tarn & Garonne.
  • 7 Habitats d'intérêt communautaire, dont 3 dits "prioritaires" sont recensés sur le site : les pelouses calcaires sèches riches en orchidées, les pelouses substeppiques de graminées et d'annuelles, les pelouses sur dalles et rocailles calcaires, les landes à Genévrier commun, les landes sèches à Buis, les prairies "naturelles"de fauche, peu ou pas fertilisées les  parois rocheuses calcaires avec une végétation adaptée.
Qu'est-ce que les pelouses sèches ?

Les pelouses sèches sont des étendues d'herbes rases, généralement parsemées de petits arbustes. Elles sont dites "sèches", parce que la roche calcaire sur laquelle elles se trouvent est fissurée et ne retient pas l'eau, ce qui accentue l'impact de la sécheresse estivale. Menacées par la déprise, leur conservation est liée au maintien du pâturage.